Selon le blogue de l’agence française YouLoveWords, l’usine à contenus est un dispositif éditorial permettant de produire plusieurs dizaines de contenus mensuels, tout en maintenant un haut niveau de qualité et préservant votre image de marque. Un concept qui a clairement de quoi séduire, à l’heure où les entreprises se battent à coups de dollars pour séduire des algorithmes toujours plus gourmands et exigeants, et où l’attention des consommateurs est toujours plus difficile à obtenir – et à garder.
Un investissement (très) payant
Si la mise en place d’une usine à contenus est alléchante, elle n’en reste pas moins relativement intense. On se parle en effet ici :
- D’une organisation bien huilée
- De rôles et de responsabilités clairs et respectés
- De processus précis, documentés, compris et respectés
- D’outils et de technologies adaptés aux besoins de production
Autant être francs : avant de démarrer officiellement une usine à contenus, les étapes d’analyse, de préparation et d’organisation sont cruciales, chronophages… et parfois douloureuses. L’exercice du mapping de processus, notamment, peut créer des remous au sein d’une entreprise (lire : un choc). Mais, comme pour tout dans la vie, ces remises en question du statu quo sont essentielles pour repartir du bon pied et envisager la création d’une usine à contenus efficace (sinon, à quoi bon?). Le retour sur investissement en vaudra largement la peine, parole d’experte.
Parlant d’investissements, l’un des points forts (et non des moindres) de la Content Factory est la maîtrise du budget alloué à la production de contenu - ce qui n’a rien d’anodin quand on sait qu’en 2021, 53% des entreprises admettaient ne pas connaître le montant dudit budget annuel (étude Content Science Review : Content Operations Benchmark Study). Une situation qui peut coûter cher, d’autant plus si l’entreprise ne mesure pas la performance des contenus produits, ainsi que le souligne l’agence Gather Content. Le gaspillage d’argent peut alors s’avérer énorme… Mais comment corriger le tir si on ne sait même pas sur quoi se baser? Bref : vous voyez clairement, j’en suis sûre, la spirale infernale qui se dessine ici.
Une production de contenus qui rapporte – des dollars, des clients, des talents
Il est selon moi plus que temps de considérer le contenu et son opérationnalisation – soient les ressources humaines, technologiques, organisationnelles et financières nécessaires à sa production optimale – comme un centre de profits, et non un centre de coûts. La mise en place d’une usine à contenus représente à mes yeux la traduction idéale de ce souhait.
Parce que je ne sais pas si vous avez eu le mémo, mais le contenu, vous n’avez pas fini d’en entendre parler! Quelle que soit sa forme, quel que soit le sujet qu’il couvre, en 2022, on crée du contenu pour tout et pour tout le monde, toujours plus vite. Et les consommateurs en redemandent : selon l’étude Meaningful Brand du Groupe Havas, réalisée en 2017, 84% des consommateurs s’attendent à ce que les marques produisent du contenu. Un chiffre vertigineux – et TikTok n’existait pas encore! À noter également que, selon Forrester, un individu consulte en moyen 11,4 « pièces de contenu » avant de valider ou non une décision d’achat.
Donc, en fait…
Il faut être partout, mais au bon endroit.
Il faut souvent prendre la parole, mais avoir réellement quelque chose à dire.
Il faut réagir vite, mais rester humain, pertinent et cohérent.
Donc en fait…
Il faut opérationnaliser votre contenu.
Comme une usine. Pour vrai.
Car l’autre point fort de la Content Factory, c’est qu’elle permet d’optimiser et de rentabiliser l’expertise grâce à un fonctionnement que l’on peut qualifier d’industriel :
- Des processus reproductibles
- Un rendement extensible et adaptable aux besoins
- Une mesure précise et régulière de la performance
- Une réduction constante des pertes d’efficience
- Une qualité de production à grande échelle
Pensez économies d’échelle. Pensez réutilisation et adaptation de contenu. Pensez mécanique de gouvernance et flow d’approbation bien huilés. Pensez experts responsables et engagés. Pensez champ libre à plus de créativité, une fois les questions d’organisation réglées et intégrées par tou·te·s.
Vous différencier efficacement
Et bien sûr, pensez gain de temps et d’argent. C’est le nerf de la guerre, et comme toute démarche structurelle (voire culturelle, pour certaines organisations), vous devrez en amont accepter d’investir du temps, de l’argent et des ressources. Mais, sans vouloir être dramatique… c’est la cohérence de votre image de marque, de vos messages et de votre ADN qui sont en jeu. Rien de moins.
In fine, c’est bel et bien votre capacité à perdurer sur le marché face à des consommateurs ultra exigeants, biberonnés aux nouvelles technologies, et face à des concurrents plus agiles. C’est votre façon de rester dans la course quand les services clients sont remplacés par des bots hyper élaborés et que l’on peut obtenir n’importe quelle information en la demandant à haute voix à son cellulaire.
Le contenu pertinent, utile, agréable à consommer – voilà ce qui vous différenciera.
Une expérience de marque claire et cohérente, peu importe la plateforme ou le lieu de l’interaction - voilà ce qui contribuera à la fidélisation de votre clientèle.
Valtech peut vous aider à mener ce chantier.
De l’audit de la situation actuelle à la définition des processus adaptés à votre réalité, en passant par la stratégie de contenu, la production, la gestion, la revue de performance, la recommandation d’outils ou la proposition d’un plan de gouvernance du contenu : nos équipes vous accompagnent à chaque étape de l’opérationnalisation de votre contenu.
Contactez-nous et nous évaluerons ensemble vos besoins!