Évitez ces 10 grands pièges qui menacent la réussite de vos projets transactionnels

General Manager
Valtech Germany

2019-06-04

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1. Aucune phase d’exploration n’a été prévue avant d’entreprendre le projet.

Il est important de commencer par prendre un pas de recul et réunir votre équipe de travail. Vous devriez avoir une période de réflexion (ou peu importe le nom élu pour cette première étape) pour couvrir au moins les points suivants.

2. Les étapes n’ont pas été planifiées en amont; l’étendue des travaux n’a pas été évaluée.

Tenant pour acquis que vous aurez le feu vert, vous devez absolument échelonner la progression du projet (idéalement, après ou durant la phase de découverte), et ce, avec toute l’équipe. Chacun devrait avoir une vision réaliste des livrables. Ainsi, une bonne pratique est de communiquer la nature et l’étendue des travaux ainsi que les délais envisagés à tous les intervenants.

3. Il n’y a pas de directeur de produit ou de décideurs en place; les directives sont absentes ou latentes.

Dès le commencement, votre plan est clair : l’équipe attaque d’abord les gros chantiers, mettant en place ce qu’il faut pour boucler facilement le projet. Si une bonne partie des décisions sont reportées à plus tard ou ignorées, le risque d’échec monte en flèche.

4. Les responsables du projet sont obnubilés par le design ou les technicités.

Les gestionnaires font fausse route s’ils croient devoir valider tous les aspects de l’expérience utilisateur (UX) et de la conception avant d’amorcer l’implantation des solutions. Ils s’exposent également à ce que leurs coéquipiers soient déçus de ne pas pouvoir reproduire les belles maquettes envisagées. L’inverse vous éconduirait aussi : évitez d’aborder le UX et la conception d’après les possibilités techniques. Le consommateur doit demeurer au cœur du processus. Trouver l’équilibre est donc la clé, en ajoutant l’interdisciplinarité. Les parcours sont traités dans leur ensemble (une caractéristique de la méthode agile), en tenant compte de l’utilisateur et de la technologie disponible.

5. Le projet n’a pas été morcelé en tâches ordonnancées.

Il arrive souvent qu’en mode de livraison agile, l’échelonnement soit oublié. On interprète mal la notion de flexibilité, et il en résulte un manque de discipline et de découpage du travail. C’est là une grossière erreur.

6. D’importantes analyses en profondeur n’ont pas été réalisées.

Nous venons d’établir qu’il faut éviter de se concentrer uniquement sur, par exemple, l’aspect conception, technique ou encore UX. Toutefois, vous ne pouvez évidemment pas ignorer les clarifications techniques, ni les ajouts ou les vérifications (en agile, on les appelle « spike »). Ces points de contrôle sont essentiels, surtout si le système hérité n’a pas été documenté exhaustivement. Plusieurs technicités transactionnelles doivent être reprises et discutées de fond en comble dès le début du projet.

Encore plus crucial si vous envisagez un marché international et un modèle d’affaires multicanal ou omnicanal.

7. Aucune date de mise en ligne n’a été déterminée, ou l’étendue des travaux est constamment redéfinie.

Il n’y a rien de plus frustrant pour une équipe de travail que d’avoir des objectifs nébuleux, de ne pas connaître la date butoir et de vivre sans arrêt des bouleversements. Vous devez baliser un minimum la progression du projet pour rencontrer un objectif de temps. Autrement, votre équipe se démotivera et le produit ne respectera pas ses délais et ses coûts.

8. Les fonctionnalités de la plateforme ou celles développées ne conviennent pas, ce qui se révèle inefficace côté rapidité et effort de travail.

Bien que cela n’a normalement rien à voir avec la gestion ou la gouvernance en elle-même, j’ai vu beaucoup de projets d’entreprise échouer en raison d’un choix de technologie mal informé ou d’un développement qui ne permettait pas d’accélérer et de faciliter les tâches. Ainsi, ayez cette discussion en amont avec les responsables du produit, idéalement durant la phase d’exploration.

Les possibilités techniques ne devraient pas définir le projet, ni avoir été soupesées ou surévaluées. Demandez-vous : « Est-ce que nous facilitons le magasinage des internautes? » ou si, oui ou non, vous stimulez la conversion. Si les fonctions de base ou vos ajouts contribuent peu, la technologie choisie ne convient probablement pas.

9. L’équipe de livraison n’est pas suffisamment stable, mature ou bien constituée.

Vous ne le verrez pas d’emblée, plutôt au fur et à mesure que rythme de production s’accélère, que vous générez de la valeur, etc. Après quelques semaines, vous remarquerez le temps perdu à résoudre des problèmes et le nombre de rajustements nécessaires. Si les bloquants se multiplient ou si les objectifs sont constamment reportés d’une itération (sprint) à l’autre, c’est le signe évident que votre équipe manque d’expertise. Il en va de même pour des estimations rarement justes et des fonctionnalités corrigées trois ou quatre fois.

10. Trop de projets ont lieu en même temps.

Souvent, plusieurs chantiers accompagnent le début d’un projet d’affaires transactionnel. Par exemple, l’ajout d’outils de gestion de la relation client (GRC ou CRM) ou des données techniques (PIM) n’est pas rare, ni de mauvais augure.

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